Je vous propose d'aller à la conférence sur
...........l'Egypte ancienne...................
au .Présidence de l'UPPA..........................
le .6 MARS 2019......... à 18H20...............
On peut se retrouver devant l'entrée 5mn avant.
Conférence de la Société d'égyptologie de Pau le 6 mars 2019 : Les fêtes de l’ivresse en Égypte ancienne : des célébrations multi-sensorielles en l’honneur de la déesse Lointaine, de Dorothée Elwart, Docteure en égyptologie de l’E.P.H.E (Paris), et de l’Université de Cologne, Post-doctorante du LabEx Hastec (EPHE-PSL)
Une fois par an, les anciens Égyptiens célébraient les fêtes dites « de l’ivresse ». Ces festivités visaient à rejouer l’apaisement et le retour de la déesse Hathor, fille du dieu solaire Rê. Elles faisaient en grande partie référence à des épisodes mythologiques décrivant l'exil de la déesse en Nubie sous la forme d’une lionne furieuse dont les saccages répétés avaient entraîné le chaos dans tout le pays. L’apaisement de la déesse ''lointaine'', son retour en grande pompe vers l’Égypte, son accueil joyeux et sa réinstallation dans ses sanctuaires avaient permis de rétablir à la fois l’ordre et la création, via le retour de la crue. Rituels collectifs, multi-sensoriels et orgiastiques, les fêtes de l’ivresse se déroulaient principalement aux abords des temples dédiés à la fille de Rê, sur le chemin de son retour de Nubie. Mentionnées pour sûr dès le Moyen Empire (vers 2100 av. J.-C.), attestées au Nouvel Empire (vers 1500 av. J.-C.) et très bien décrites à l’époque gréco-romaine (du IVe s av. J.-C jusqu’au IVe s. ap. J-.C), ces festivités pourraient même remonter aux premiers temps de l’Égypte (vers 3500 av. J.-C). Cette conférence propose d’explorer le déroulement de ces fêtes particulières et leur nature multi-sensorielle, via les sources égyptologiques à notre disposition. On s’interrogera à la fois sur la temporalité de ces évènements (année nouvelle et rites nocturnes), sur leur spatialité dans l’espace cultuel (processions et sorties de la déesse) et sur leur impact politique et social (participation à grande échelle de la population sous l’égide du pharaon).